Après la dernière dispute en date avec Braydon je décide d'aller en boite. je vais me doucher, m'habiller, me coiffer, un peu de déo et de parfum et hop je suis partie ! Je rejoins quelques amis en boite et commence à boire. Beaucoup. Beaucoup trop je crois. Et à cela se mélange un peu d'ecstasy et vous avez un cocktail explosif et un Elyas couché sur une banquette entrain de voir sa vie défiler devant ses yeux. Je tremble, j'ai des frissons et des sueurs froides, mon coeur palpite à toute vitesse. Bad trip. Voilà ce qu'il se passe pour moi tout de suite. Mes amis me demandent si je vais bien et me proposent de me ramener à la maison mais je refuse en restant allonger. Je prends ma veste pour m'en servir de couverture Je ferme les yeux et tente de contenir mes nausées. Je prends rarement de la drogue et cette fois je pense que c'est celle de trop. Je suis au bout de ma vie et je me sens vraiment mal. J'ai chaud, puis froid, j'ai l'impression que le monde entier s'écroule sur moi. Les inconvénients d'un bad trip étant que tu déprimes encore plus qu'en temps normal si t'es dépressif. Ce qui est pas vraiment mon cas mais bon. Je reste sur ma banquette sans savoir combien de temps il va me falloir pour redescendre. C'est la première fois que la prise de la drogue me fais cet effet. Non pas que je sois un gros camé, quelques joints de temps en temps et quelques grammes de coke parfois mais rien de bien méchant cela reste occasionnel. Je ferme les yeux essayant de cacher le mal de tête qui me prends soudain. Je me relève ensuite et titube jusqu'aux toilettes où je vomis tout le contenu de mon estomac. Bouark. Une fois un peu mieux je me passe de l'eau sur le visage et retourne m'allonger toujours aussi mal mais au moins maintenant j'ai plus rien dans le ventre je peux plus vomir.

Braydon avait eu du mal à encaisser la précédent dispute qui l’avait opposé à Elyas ; il avait appris que les roses et les petits mots qu’il recevait étaient de lui, même si il avait refusé de l’admettre. Son mari lui avait rendu son alliance et le jeune homme avait passé énormément sur son lit à la regarder, à réfléchir à leur situation, à se demander si ça valait vraiment le coup de se prendre la tête pour ça alors que tout laissait présager que les choses ne s’arrangeraient jamais. Braydon avait fini par quitter son lit pour sortir, ce soir il avait envie de s’amuser, de se vider la tête et pour ça il comptait bien aller en boîte et se lâcher car il en avait cruellement besoin. La soirée se passait plutôt bien ; il avait rejoint quelques amis pour se vider la tête et alors que la soirée battait son plein il remarqua sans mal Elyas qui quittait les toilettes dans un état approximatif. Le voir ici lui fit l’effet d’un coup de poing dans l’estomac ; il avait espéré ne plus penser à lui pendant la soirée mais le simple fait de le voir ravivait tous les sentiments qu’il lui portait. Le châtain finit donc par s’approcher de la banquette où gisait son mari « Elyas … » souffla-t-il, comme si il pouvait l’entendre avec la musique qui battait son plein mais au final il se parlait plus à lui-même qu’autre chose. Braydon s’accroupit près de la banquette, au niveau de sa tête et posa sa main sur son bras pour attirer son attirer « T’es pas bien, faut que tu rentres ! » lança-t-il en élevant la voix pour que son mari l’entende.

Je me sens vraiment mal et le fait de penser à mon mari ne m'aide pas. Lorsque je sens une main sur mon bras je sursaute avant de poser mon regard sur le beau brun à côté de moi. Mon coeur commence à battre follement et je plonge mon regard dans le sien. Je suis pas bien à l'idée de lui avoir dit de faire sa vie. Si je le perds je m'en voudrais vraiment. Mais en même temps si il rencontre quelqu'un qui le rend heureux alors je le serais pour lui. Même si je crèverais de jalousie. Je détaille le jeune homme en me mordant la lèvre. " Hum t'es beau. " Je souris et me rapproche de lui. " Tu sens bon. " Je pose ma tête contre lui doucement et lui souris. " Je me sens pas bien. Mais ça va passer promis. Enfin je crois. Enfin je m'en fiche. Je manquerais à personne si il m'arrive quelque chose. " Je hausse les épaule et laisse mon regard noisette dans le sien. Il est beau quand même mon mari. Même si je le sais depuis longtemps déjà mais bon. Je tiens à lui plus que je ne l'avoue je pense. Je continue de le détailler. Je sais déjà qu'il à un magnifique sourire, un très joli rire et j'aime ses yeux également. Et puis son corps. J'aime beaucoup son corps et ses tatouages. Même si il en à moins que moi bien sûr mais je les aimes bien. J'aimerais laisser courir mes doigts dessus, les caresser de ma langue... Enfin je dois dire que j'ai très envie du jeune homme je vais pas le cacher ce serait débile. Enfin là tout de suite je serais capable de rire faire. Même pas en position d'étoile de mer. J'arriverais même pas à bander. Je continue de lui sourire. Je crois que c'est la première fois depuis qu'on se connais que je lui souris. Je pense.

Elyas était complètement défoncé, c’était clair et net, le doute n’était pas permit et si Braydon aurait pu s’en moquer, passer outre et continuer sa soirée, il se sentait obligé de venir en aide à son mari, après tout ils étaient mariés et même si le brun lui avait quasi ordonné de faire sa route, il en était incapable puisque c’était à ses côtés qu’il voulait la faire. L’américain était venu s’agenouiller à côté de la banquette, près de son mari et avait posé sa main sur son épaule pour attirer son attention ce qui semblait marcher mais les quelques mots que prononça le jeune homme furent comme un violent coup de tonnerre. Etait-ce bien des compliments ? Il lui fallut de longues secondes pour reprendre ses esprits tant il restait interloqué face à de telles paroles « T’es défoncé. » finit-il par dire en secouant doucement la tête, bien conscient que sans ça jamais de tels mots n’auraient franchis ses lèvres. Effectivement Elyas avait bien conscience d’être mal en point mais ce n’était pas pour autant qu’il était décidé à quitter la soirée au grand désespoir de Braydon qui ne pouvait définitivement pas le laisser là « Allez viens, on rentre. » fit-il en passant son bras autour du jeune homme pour l’aider à se relever alors qu’il peinait visiblement à tenir debout tout seul. Jamais ils n’avaient été aussi proches et malgré ça, il aurait préféré que ce moment n’arrive jamais car dans l’état où était Elyas il craignait la manière dont allait se terminer la soirée.

Je me laisse aller sur lui quand il m'aide à me relever. " Noooon je veux encore aller danser. Aller viens ! " Je ris et tente de l'attire mais je finis par m'écrouler à moitié dans ses bras mort de rire. " Ho tu voulais un câlin ? Fallait le dire. " Je le regarde en souriant presque... tendrement. Wow. Mais finalement j'ai plus envie de rester ici. Il y à trop de bruit. Je le regarde et penche la tête sur le côté. " Viens on rentrent. " Je glisse ma main dans la sienne et trébuche jusqu'à l'entrée avant de rentrer chez nous. Une fois à la maison je me remets à trembler et m'assieds sur le canapé en prenant ma tête entre mes bras claquant des dents. Harf il fait froid dans cet appart ! Je m'enroule dans la couverture et m'allonge en fermant les yeux. Je me sens mal putain pourquoi j'ai autant bu et pourquoi j'ai prit cette pilule ! Je vous jure je vais mourir moi ! Plus jamais je touche de drogue ! C'est certain ! Enfin j'ai déjà dit ça. Je relève mon regard vers le beau brun que j'ai épousé. " Tu veux pas me ramener mon gilet dans ma chambre ? S'il te plait. " Moi dire si'l te plait à Braydon ? Oua en général je lui ordonne des trucs et là ben je suis juste en train de le supplier. C'est pas mon genre mais en même temps, je ne sais pas pourquoi, c'est Braydon, c'est mon mari et j'ai envie d'être proche de lui... Enfin je crois... Les roses et les mots sont bien la preuve que je tiens à lui et qu'au fond je l'aime bien. Oui j'en suis même certain. Depuis le début. Depuis ce premier baiser. J'ai tout de suite compris que c'était quelque chose de... spécial...

Braydon n’avait jamais vu son mari dans un tel état et refusait de l’abandonner ainsi sous prétexte qu’il lui avait proprement dit de partir la dernière fois qu’ils s’étaient parlé. Le jeune homme ne semblait cependant pas conscient de son état et proposait d’aller danser mais à peine fut-il debout que Braydon dû totalement le soutenir pour qu’il ne s’écroule pas ; l’état dans lequel il était lui faisait de la peine même si il semblait se montrer soudain plus agréable avec lui. Malgré tout il parvint à le ramener jusqu’à l’appartement pour le laisser s’asseoir sur le canapé mais bien vite Elyas s’allongea en tremblant ce qui n’était pas pour rassurer le châtain qui l’observait d’un œil inquiet, hésitant à appeler une ambulance mais son mari semblait suffisamment conscient pour lui demander une veste. Braydon se rendit donc dans sa chambre pour fouiller rapidement dans son placard et en sortir une veste qu’il estimait suffisamment chaude et la lui ramena ; aussitôt il se blottit dedans sous le regard inquiet de son mari « Tu devrais prendre une douche froide et aller te coucher Elyas. » Braydon ignorait si il devait prendre au sérieux toutes ces révélations ou les mettre sur le compte de la drogue qu’il avait probablement ingurgité tout comme l’alcool qui coulait dans son sang ; une part de lui voulait croire qu’il se livrait enfin mais une autre lui hurlait de faire attention et de ne pas écouter au risque de souffrir.

J'enfile la veste que me ramène Braydon et lui sourit. Il est adorable. Malgré tout le mal que je lui fais il reste avec moi, il veille sur moi, il est pas partie quand je le lui ait demander et il continue de prendre soin de moi. Je le regarde quand il parle d'une douche. " Non ça va passer. " Je continue malgré tout de claquer des dents enrouler dans ma veste et ma couette. Je ne le lâche pas des yeux et demande. " Pourquoi t'es pas partie ? Je t'ai rendu ta liberté et toi tu restes là à attendre dieu sait quoi. Pourquoi ? " Bien sûr je ne vais pas m'en plaindre. Même si on passe notre temps se disputer cet appart serait bien vide sans lui et je m'ennuierais si j'avais plus personne à embêter moi ! On dis que qui aime bien châtie bien non ? Hé ben je dois beaucoup l'aimer vu tout ce que je lui ais déjà fait subir. Mais malgré tout il reste là, à me regarder avec ses yeux amoureux et à boire mes paroles même quand celles-ci sont plus que cinglantes. Parfois je me dis que je devrais me calmer, que je devrais le traiter comme il mérite d'être traité mais j'y arrive pas. Je ne sais pas me lâcher totalement sauf quand je suis pas dans mon état normal comme ce soir. Mais j'y peux rien. Je sais que demain je regretterais mes mots mais je ne peux les arrêter, ils coulent de ma bouche comme une cascade et vous avez déjà essayer d'arrêter une cascade ? Non hein c'est impossible. Ben mes paroles aussi c'est impossible de les arrêter. " Tu sais au fond je t'aime bien. Je t'engueule tout le temps mais je crois qu'à force de te repoussé et de te voir t'accrocher j'ai compris. J'ai compris que tu m'aimes et aussi que tu m'abandonneras jamais peut importe tout le mal que je te fais. J'ai compris que je peux avoir confiance en toi mais j'y arrive pas. C'est comme ça depuis que je suis petit et j'arrive pas à changer ça. "

Elyas n’était décidément pas en état d’avoir des propos cohérents, à vrai dire Braydon avait du mal à croire les mots qui sortaient de sa bouche pour la simple et bonne raison que c’était trop beau pour être vrai, trop beau pour être sincère. Une part de son être lui hurlait de ne pas y croire, que la chute serait encore plus douloureuse lorsque son mari serait redescendu et il devait lutter contre l’autre part de lui qui lui disait de se laisser aller à rêver de belles promesses, d’un avenir plus doux. Pourquoi il n’était pas parti ? Qu’attendait-il de tout ça ? C’était là des questions auxquelles il était incapable de répondre et ce même avec toute la bonne volonté du monde « J’en sais rien. » avoua-t-il en secouant la tête, conscient de la stupidité de sa réponse. Avec la drogue, Elyas semblait terriblement loquace alors que d’habitude il ne lui parlait jamais autrement que pour l’envoyer chier ce qui avait de quoi surprendre Braydon qui se sentait étrangement mal à l’aise face à toutes les révélations que lui faisaient son mari « Je te demande pas de changer. » souffla difficilement le châtain qui prenait bien conscience de l’ampleur de leur situation ; ils dansaient sur des charbons ardents et il finirait par se brûler si ce n’était pas déjà le cas, il aurait préféré ne jamais croiser son mari ce soir-là et pourtant il n’avait pu s’empêcher de lui venir en aide malgré tout le mal qu’il avait pu lui faire « Quand t’auras atterris tu tiendras plus le même discours de toutes façons. » finit-il par lâcher en secouant la tête, telle était la réalité.

Je le regarde et l'écoute. " Braydon demain je ne tiendrais pas le même discours mais ça n'empêche pas que je le pense. Je ne t'ai jamais menti et puis ne dis-t-on pas qu'une personne bourrée dit la vérité ? Ce qu'il à sur le coeur ? " Je me redresse et m'approche de lui pour venir caresser sa joue. " Je pensais chaque mots qui étaient présents avec les roses. Je n'ai jamais voulu te faire du mal. En tout cas pas avec ces fleurs. Je voulais simplement que tu comprenne que quelqu'un tient à toi. " Je baisse les yeux. " Je sais que je m'y prends mal et que je suis un connard avec toi mais je... Je le fais pas exprès. Je... c'est mon caractère... " Je recule doucement. Jamais j'ai voulu faire souffrir intentionnellement le jeune homme. Enfin en partie si. Mais je voulais qu'il sache que quoi qu'il arrive il n'est pas seul et que je le remarque, que je remarque son sourire, son rire, ses beaux yeux et aussi sa peau parfaite, son corps à tomber. Je dois avouer m'être déjà touché plus d'une fois en pensant à lui, en le voyant sortir de la douche en serviette. Ouais autant dire que ce genre de situation me rends dingue ! Il sait même pas à quel point il à pût me filer des érections monstrueuses rien qu'avec ce petit détail qui pourtant pourrait être commun. Mais étant donner que je n'ai jamais céder à mes pulsions je ne connais pas le goût de sa peau ni même le regard qu'il peut avoir quand il est en extase ou encore le son de sa voix quand il gémit mon prénom... Okay Elyas c'est pas le moment de penser à ça là tout de suite ! Je me rassieds et rouvre le gilet que Braydon m'as apporter aillant un peu plus chaud maintenant.

Braydon était au petit soin pour son mari et ce dernier semblait bien décidé à se confier, à lui faire des révélations ; bien sûr, sur le coup il était terriblement content d’entendre de telles choses mais il savait que dès le lendemain il souffrirait en y repensant « Sauf que demain tu recommencera à me pourrir chaque minute de la journée. » soupira-t-il, bien conscient que ce moment était terriblement éphémère. Sentir sa main posée avec délicatesse sur sa joue le rendait dingue mais il faisait tout pour se contenir, il regretterait le moindre geste qu’il ferait à son égard ; il en était certain plus parce qu’il en souffrirait qu’autre chose et il estimait avoir suffisamment souffert « Je … Qu’est-ce-que j’ai fait pour mériter ça ? » murmura-t-il doucement en secouant la tête avant de relever les yeux vers lui, son regard se vrilla au sien avant qu’il ne s’écarte un peu pour ouvrir sa veste. Braydon finit par se lever et va jusqu’à la cuisine pour remplir un verre d’eau et revint dans le salon pour le tendre à son mari, songeant qu’un peu de liquide non alcoolisé ne lui ferait pas de mal « Tiens, bois ça, ça te fera pas de mal. » Il aurait aimé pouvoir le serrer dans ses bras, le tenir contre lui jusqu’à ce qu’il se sente mieux mais il craignait que la réaction du jeune homme ne soit violente et blessante surtout.

Je me mords la lèvre en l'entendant et ne peux m'empêcher de le prendre dans mes bras. " Je suis désolé... " Je murmure ces quelques mots avant de m'écarter et de m'asseoir sur le canapé pour boire le verre d'eau qu'il m'as apporter. En temps normal dans ces moments là je suis plutôt violent, je cherche plus à me battre qu'à être doux et affectueux mais avec lui... C'est différent. J'ai envie de vivre dans le monde des bisounours. C'est étrange. Je crois que mes vrais sentiments ressortent là tout de suite et j'ai juste envie de le prendre contre moi et lui promettre que je serais là. Mais je sais que demain matin je ferrais comme si rien ne c'est passer, que tout recommencera comme avant. Il à raison je ne suis bon qu'à lui pourrir la vie. Je me relève d'une démarche incertaine et plonge mon regard dans le sien. " Tu as raison, je pourris ta vie, je pars. " Je me dirige vers ma chambre en titubant et prends un sac que je pose sur le lit avant d'y mettre quelques affaires. Pas tout ce que j'ai, juste de quoi tenir quelques jours chez un pote avant que je ne revienne chercher le reste quand je serais dans un meilleur état. Je ferme mon sac et regarde autour de moi pour voir si je n'oublie rien d'important. Je prends mon sac et retourne au salon pour prendre mon portable et le glisser dans ma poche et remettre mon gilet sur mes épaules. Je le ferme et évite de regarder mon mari. " Je reviendrais dans quelques jours pour prendre le reste de mes affaires. Je... J'espère que tu rencontreras quelqu'un de bien Braydon. Vraiment je le pense. "

Elyas était tellement différent ce soir, la drogue et l’alcool lui faisait un effet étrange mais au lieu d’en profiter, Braydon n’en souffrait que davantage ; il savait que la personne qui était en face de lui, ce n’était pas vraiment lui. Il savait que dès le lendemain leur petit jeu vicieux reprendrait et à nouveau il serait sa victime ; lorsqu’il le prit dans ses bras il n’eut pas la force de s’écarter tant il était certain de souffrir le martyr d’ici quelques heures. Sans qu’il ne comprenne ce qui se passait, Elyas se leva et alla faire son sac avant de ressortir de sa chambre, son sac à la main, sa veste sur les épaules et mit son portable dans sa poche « Alors t’abandonne ? Tu te casse ? T’es vraiment lâche à ce point ? Pas foutu d’te battre ?! » s’emporta-t-il avant de se planter devant lui et de poser ses mains sur son torse pour le faire reculer, l’empêcher de partir ; il ne voulait pas qu’il s’en aille, son mari le faisait souffrir mais il ne voulait pas le voir s’en aller comme ça, pas sans s’être battu pour le garder près de lui « Reste. » fit-il simplement, ses mains tremblaient « Reste s’il te plaît. » il avait encore cet espoir fou de voir Elyas changer, devenir un mari aimant et doux même si au fond il doutait sérieusement que pareille miracle ne se produise un jour.

Lorsqu'il s'emporte je hausse un sourcil. Jamais j'ai entendu Braydon s'énerver. Il doit vraiment tenir à ce que je reste finalement. Mais pourquoi ? Il aime souffrir ou quoi ? Je n'en sais rien au fond. Je me dirige vers la porte mais le jeune homme me bloque en plaquant ses mains contre ma poitrine et je sens mon coeur s'arrêter de battre pendant quelques secondes avant de recommencer à battre d'une vitesse folle. Je baisse les yeux vers ses mains puis les remonte vers ses yeux à lui plongeant mon regard dans le sien. Je me mords la lèvre et demande d'une vois douce et faible. " Pourquoi ? " Je sens ses mains trembler contre ma poitrine et je pose les miennes dessus sans un mot. Ce contact m'électrise et je frissonne légèrement. C'est étrange d'avoir son corps presque collé contre le mien. J'aime bien cette sensation mais ça me fais un peu peur. J'ai peur des réactions que je pourrais avoir, peur de ce que je pourrais ressentir ou faire. J'ai très envie de l'embrasser là tout de suite mais je me retiens. Je ne dois pas. Je ne peux pas. Je ne ferrais que lui faire encore plus de mal demain. Mais je le veux tellement que sans que je m'en rende compte mon corps se rapproche doucement du sien pour me retrouver contre lui, ma poitrine contre la sienne. Quand je m'en rends compte je me fige mais ne bouge pas restant contre lui sans oser bouger ni faire ou dire quoi que ce soit. Je me sens bizarre et cette fois ce n'est pas ce que j'ai pris qui me fais ressentir ça mais simplement le jeune homme.