Évidemment je ne peux pas me souvenir à part en globalité de cette période là de ma vie. Cette article que je garde précieusement dans mon album photo.
Pauline Bisch, 20 ans, et Lucas Bisch, 23 ans, sont les heureux parents d'une magnifique fille prénommée Lilou-Jade. Le célèbre footballeur français et la mannequin d'origine suédoise « accueillent avec une immense joie aujourd'hui l'arrivée d'une petite fille, prénommée Lilou-Jade Charly Bisch. Elle pèse 2,680 kilogrammes et mesure 45,08 centimètres. La mère et l'enfant se portent à merveille même si l'accouchement a été prévu initialement quatre semaines plus tard. », a annoncé mardi 3 novembre, -soit trois jours après l'accouchement-, dans un communiqué officiel, le porte-parole du couple, qui a précisé que l'accouchement s'était déroulé à la clinique Cedars-Sinai en Californie. « Lilou signifierait le vent en provençal et Jade signifie étymologiquement : une pierre fine d'Espagne. ». Il s'agit du premier enfant du couple, dont l'idylle a débuté il y a deux ans. L'acteur a récemment confirmé suite aux nombreuses rumeurs lors d'une interview qu'ils s'étaient effectivement mariés secrètement l'été dernier sur une plage privatisée pour l'occasion avec pour seul témoin de leur engagement un prêtre et que pour lui, Lilou-Jade est la concrétisation de leur amour. D'après les dires de ma maman, enfant j'avais été élue enfant de stars la plus influente -au niveau vestimentaire- de mes trois ans jusqu'à mes cinq ans. Chose dont je suis assez fière parce que toujours d'après ma maman je choisissais moi-même mes vêtements et je ne laissais jamais quelqu'un d'autre décider pour moi ce que j'allais mettre, à l'époque j'avais déjà mon propre style, mes tenues étaient décryptées. Il faut dire que mon dressing à l'époque a été estimé à environ deux millions d'euros. Je savais déjà jouer avec l'objectif des appareils photos, j'avais eu pas mal de proposition pour faire des photos, des défilés, mais c'était sans compter sur ma maman qui s'y est opposé très clairement à l'époque en disant qu'elle préférerait que je suive avant des études dites classiques, chose qu'elle n'a jamais pu faire étant donné qu'elle est née dans une famille très pauvre et mon papa qui lui avait une toute autre idée sur mon avenir il voulait que je fasse des études de commerce.
La danse comment vous dire, c'est toute ma vie. Ma maman m'avait inscrite à des cours de danse classique. Avant elle m'avait aussi fait faire de la gymnastique pour bébé et de l'éveil danse. J'ai tout de suite accroché avec le sport et encore plus avec la danse classique. Des tutus, des chaussons, des justaucorps, des collants, des pointes, des demis pointes. C'était certain, cette danse était le sport qu'il me fallait ma maman m'a également inscrite pour faire de la danse sportive latine. Un an après avoir commencé je me suis dit qu'il me fallait une autre activité, j'avais choisi la gymnastique tout en conservant la danse classique et la danse sportive latine. J'étais considérée comme une enfant hyperactive, oui à part en sport j'avais vraiment du mal à me concentrer plus de dix minutes et généralement au bout de dix minutes je me levais et je partais faire tout autre chose. Tous les week-ends sans exception ma maman moi et mon papa on était sur la route pour se rendre à mes compétitions.
Du plus profond de mon cœur ou plus encore du plus profond de mon être, j'ai toujours espéré -du moins depuis que maman m'avait annoncé que dans quelques mois j'allai avoir une petite sœur- qu'on devienne ce genre de sœurs qu'on envie tous dans les tous les téléfilms qu'on peut regarder et quand tu es née j'ai tout de suite su qu'on allait devenir ce genre de sœur. J'ai espéré qu'on aurait eu cette complicité qui n'existe nul par ailleurs qu'entre sœur et encore une fois mes espérances ont été exaucées. Depuis mon plus jeune âge, je pense avoir tout fait -du moins du mieux que j'ai pu- pour te protéger du monde extérieur, des personnes malveillantes qui pouvaient autour de toi. Depuis toujours, je pense avoir donné le meilleur de moi-même pour être la meilleure des grandes sœurs, pour que tu puisses compter sur moi de jour comme de nuit. J'ai toujours voulu être une de ces sœurs à qui on confient tout, à qui on raconte tous les secrets, mêmes les plus difficiles à avouer. Malgré nos différences, j'ai toujours fait ce qui me semblait être le mieux pour toi, pour nous. J'ai trouvé en toi une sœur que j'aime comme j'aime mes plus proches amies, une sœur que j'admire, une sœur que je continue de protéger, une sœur qui est merveilleuse.
Je ne savais pas pourquoi on passait tous nos étés en Grèce, c'était devenu une véritable tradition dans notre famille. Je sais que beaucoup de personnes aimeraient partir là-bas, mais à l'époque il me semblait plus logique qu'on passe nos vacances d'été en Suède ou bien à Paris avec mes grands-parents. Ma maman m'a expliqué peu de temps après qu'en fait ils se sont rencontrés là-bas avec mon papa et que c'est pour cela qu'on vient ici tous les étés. Quand j'ai eu quatre ans mes parents m'ont montré la plage sur laquelle ils se sont mariés. J'avais une petite sœur d'un an et mes parents avaient renouvelé leurs vœux le soir même en disant que c'est le mariage de leur rêve qu'ils ne pouvaient pas espérer mieux qu'ils avaient l'endroit idéal et les deux personnes à qui ils tiennent le plus au monde. Je sais qu'avant tout le mariage doit être avant tout un moment de partage, mais ils avaient décidé de se retirer dans un autre endroit juste tous les deux pour profiter pleinement de ces moments.
Après avoir vécu sept ans en Californie, j'ai emménagé à Paris avec mes parents. Paris j'en rêvais, quand mes grands-parents du côté de mon père venaient nous rendre visite, ils me racontaient tout le temps de petites anecdotes. Ils me disaient combien la Tour Eiffel est grande, quand ils me parlaient du nombre impressionnant de boutiques, quand ils me parlaient du jardin d'acclimatation, quand ils me parlaient du Louvre, mais aussi du musée d'Orsay. Le seul inconvénient que je trouvais à ce départ, c'était le fait de devoir changer de pays en cours d'année et le fait de perdre contact avec mes copains, la langue n'était pas un inconvénient puisque j'étais dans une école bilingue. Maman m'a dit ce jour-là qu'à Paris il n'y aura pas autant de paparazzis, elle m'a promis qu'on aurait une vie un peu plus normale que je ne serai plus autant médiatisée autant qu'en habitant en Californie. Chose qui me réjouissais vraiment.
Comment vous dire que ma vie sentimentale c'est presque le désert du Sahara, j'ai eu quelques histoires, mais jamais elles n'ont duré plus d'un mois autant dire que ce n'est pas très glorieux. Il faut bien le dire : j'ai un caractère assez volcanique et généralement je me lasse assez vite. Je n'ai simplement pas encore trouvé le bon. De toute façon j'ai encore le temps de trouver le bon, mais en priorité je fais passer avant tout : mes études, le sport et ma famille, mais quand je dis avant tout c'est vraiment avant tout le reste je sais que mon comportement peut freiner beaucoup d'hommes et malgré le fait que j'en sois consciente je n'ai rien fait jusqu'à présent pour arranger les choses je me dis que plus tard lorsque je trouverai le bon il m'acceptera comme je suis avec mes défauts et mes qualités comme moi j'accepterais ses qualités et ses défauts il me semble que c'est la meilleure des choses. Beaucoup de gens me jugent sans me connaitre, ils pensent pour la plupart qu'ils me connaissent en lisant les articles dans des magazines, mais c'est faux. Ils ne savent pas eux que je fais du baby-sitting pendant mon temps libre, que je n'hésite pas à prendre des risques pour les causes pour lesquelles beaucoup abdiquent. Beaucoup de gens me jugent sans me connaitre, ils pensent pour la plupart qu'ils me connaissent en lisant les articles dans des magazines, mais c'est faux. Ils ne savent pas eux que je fais du baby-sitting pendant mon temps libre, que je n'hésite pas à prendre des risques pour les causes pour lesquelles beaucoup abdiquent donc pour le côté Barbie vous repasserez beaucoup plus tard.
J'ai eu la chance de pouvoir partir un an à Hawaï tout cela grâce à une association qui pratiquait les échanges entre étudiants. J'ai beaucoup appris durant cette année aussi bien culturellement que sentimentalement. Oui j'ai bien dit sentimentalement, car quelques jours après mon arrivée je suis sortie en boite de nuit afin de faire encore plus de rencontres et je suis tombée sur le plus beau, le plus sympa, le plus adorable, le plus marrant homme sur cette terre après mon papa bien évidemment. On a couché ensemble le soir même et on a remis le couvert plus d'une fois ce n'était pas du tout dans mes habitudes en temps normal, voir même pas du tout j'étais différente quand j'étais avec lui. Cependant, j'ai vite vu que plus les mois ont passé plus les espoirs que j'avais pu placer dans une relation sérieuse avec Keo se sont détruits peu à peu. On a vécu pendant sept mois dans l'insouciance, seulement trois semaines après notre dernière entrevue je n'avais toujours pas eu mes règles, j'avais dix jours de retard, je me doutais que quelque chose clochait, car j'étais réglée à la base comme un calendrier. J'ai tout de suite pensé à une grossesse surprise. Je suis allée directement à la pharmacie, j'ai acheté une dizaine de tests. J'en ai fait cinq et après qu'ils se soient révélés tous positif j'ai abandonné l'idée d'en refaire cinq autres. J'ai tout de suite été vraiment contente je ne voyais pas l'intérêt de faire une prise de sang je sentais que j'étais enceinte, je pensais que Keo allait être content, que la relation qu'on avait devait peut-être mener quelque part. Mais visiblement la nouvelle n'allait pas l'air de réjouir Keo, loin de là. J'avais donc décidé de rentrer pour le week-end à Paris afin de l'annoncer à mes parents. Je sais que mes parents étaient très tradition et que ça n'allait pas être facile pour eux d'accepter que je sois enceinte sans être mariée et surtout sans une relation stable avec le papa.
J'ai réussi à terminer mon année de commerce international. Après avoir passé l'été à Paris avec ma famille. J'ai décidé de m'installer en Californie. Oui j'avais quand même passé sept ans là-bas. Le Destin a fait qu'un jour en passant devant un garage j'ai vu Keo. Je savais que mon ventre bien rond ne pouvait pas lui laisser de doutes sur mon état j'ai décidé de quand même faire une prise de sang et de payer une échographie supplémentaire j'ai écrit rapidement que s'il voulait faire un test de paternité il n'y avait aucun problème j'ai mis le tout dans une enveloppe. J'ai cherché son adresse et je me suis rendue moi-même chez lui avant de lui laisser dans la boite aux lettres. Je ne pouvais pas vivre toute seule cette grossesse je ne pouvais plus j'étais à bout.